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La widgétisation du offline ou comment Internet va investir le offline


Je rebondis sur le billet de Fred Cavazza à propos de l'âge d'or des widgets , sujet qui m'interpelle depuis quelque temps déjà (widgetisation du web).

La widgétisation du web est une évidence pour certains, dans la continuité du 2.0, où Internet ne se diffuse plus seulement via les seuls sites web mais aussi (voire surtout) via la "déportalisation" de ses contenus et services sur plusieurs plateformes online personnalisables en fonction des stratégies individuelles de chaque internaute.
Il semble que ce phénomène de widgétisation ne s'arrête pas la, Internet empruntant aussi d'autres canaux que le seul web, et on peut commencer aussi à parler de widgetisation du offline.

En effet, je vous invite à faire abstraction de l'enveloppe digitale du widget telle qu'on a l'habitude de le matérialiser ( bidule sympa et pratique, interactif sur mon ordinateur ou mon netvibes...) et considérer l’essence même du widget comme un facilitateur dans l'interaction avec un service, des contenus en apportant ce service, ces contenus dans la sphère du privé, de l’intime de l'internaute et/ou d'une communauté et ce avec la permission de la cible (permission marketing).Ainsi, les premières zones intimes de l'internaute que le widget a pu investir furent son bureau d’ordinateur, puis ses univers on line tel que son blog personnel ou professionnel, sa page d'accueil personnalisable ( netvibes ou igoogle), dernièrement les différentes formes d'expression de son identité numérique (ses réseaux sociaux, tel que Facebook, Myspsace, Deezer, etc...), ses univers embarqués mobiles (téléphone mobile, iphone ou terminal de poche évolué). La prochaine étape est d’aller au-delà du web, au-delà du online en investissant les objets personnels du quotidien de l'internaute et des carrefours d'audience physique (dans la vraie vie) où vont et se retrouvent les internautes: on vient d'évoquer le mobile, on peut citer la fée du logis (l'écran plasma connecté), le réfrigérateur, le radio-réveil de la chambre à coucher, l'auto-radio, la voiture et son GPS, les boutiques, les halls de gare, les bars, etc…

Pour forcer le trait, Nabaztag, le lapin communiquant est à mon sens le premier widget de la sphère intime du offline: il porte en lui des données digitales de type service météo, lire à voix haute vos flux préférés, les cours de la bourse, et interagit avec l'écosystème numérique de son propriétaire mais aussi son écosystème physique (la chambre, la maison dans laquelle il trône au milieu d'autres bibelots).

Le offline devient interactif en devenant tout à la fois réceptacle et vecteur de vos services et contenus en ligne. Le champ des possibles de la widgétisation Internet peut s’étendre dans le offline, au cœur de la vraie vie !

Un bon slideshare sur les widgets qui dépasse le strict champ du online avec notamment les widgets physiques "physical widget station":


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