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Flashcode sort de l'expérimentation pour s'ancrer dans le quotidien

En tout les cas, le mois de Janvier 2010 "tague" le réel de toute part !

Et on parie sur une démocratisation de l'usage en France d'autant que les campagnes flashcode sont pilotées par des marques à bonne visibilité et surtout orientent le discours vers la pédagogie.
En témoignent ces 3 exemples issus de secteurs très différents : un acteur de la mobilité urbaine ( la RATP), une marque de grande conso (VitaminWater sponsorisé par Orange) et enfin un acteur du tourisme institutionnel ( Office du Tourisme de la Provence Verte).

Secteurs très différents qui ont en commun une force : être en prise directe avec le terrain du jeu du réel et à la croisée des trajectoires de leurs cibles. Et permettre aux marques de pousser le digital au plus proche, sur une nouvelle échelle, celle de l'hyperlocal. Prendre le bus, acheter une boisson dans un distributeur, trouver un hotel , autant de nouveaux points de contact à l'échelle de l'hyperlocal pour le e-marketing de proximité !



La RATP annonçait le déploiement de tags sur 21000 plans de quartier à Paris, 12000 arrêts de bus délivrant ainsi in situ l'information voyageur en temps réel. Des tags sont enregistrés chaque minutes depuis le lancement du déploiement.

vitaminwater_02

Vitaminwater annonce avec Orange l'utilisation d'un flashcode et met l'accent sur la pédagogie comme le démontre une vidéo pour promouvoir ce nouvel usage . Pour l'heure, ces flashcodes sont affichés sur les supports de la marque ( prospectus, ditrsibuteur de boisson, voiture de la marque) et redirige vers l'application iPhone de la boisson sur l'AppStore.



A terme, ces flashcodes seront aussi apposé sur les bouteilles .

Autre exemple, autre secteur, celui du tourisme institutionnel , avec l'opération flashcode à l'office de tourisme de la Provence Verte où comment permettre l'accès à des informations ( trouver un hotel...) quand on se retrouve devant un office du tourisme bondé ou fermé . France 3 region consacre un reportage à cette opération :





Au travers de ces 3 exemples, on sort du cadre de l'expérimentation avec une volonté manifeste d'ancrer cette technologie dans le quotidien. Pour rappel en 2009 , Pagesjaunes, Celio, la Fnac exploitent aussi ce procédé

Les détracteurs de la technologie code 2D opposent les applications de reconnaissance d'image ( par exemple, Goggles de Google sur Android) qui scanne l'objet et propose sur le smartphone une sélection de liens en relation . Certes. Mais, à mes yeux le Flashcode a un avantage indéniable de l'ordre de l'ergonomie incitative ( persuasive design) , comprenez par là , l'équivalent d'un gros bouton "Cliquez-moi" ( pardon, "flashez-moi") . Et c'est aussi l'enjeu du marketing ubimedia que de signaler, matérialiser l'interactivité Homme Machine par défaut invisible dans l'interface du réel. D'ailleurs, Google, jouant sur tous les tableaux mise aussi sur les Code 2D avec ses Googles Places (Avec Google, le web sort du web)

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