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Ces applications mobiles qui éditorialisent l'hyperlocal à la sauce 2.0

L'hyperlocal, l'internet de proximité cristallisent de nouveaux usages digitaux. Ainsi, les outils géolocalisant et contextualisant les contenus micro-bloggés et partageables tels que les tweets émergent de plus en plus.
  • prémisse avec bakertweet qui alertait les voisins abonnés au flux de leur boulanger de quartier quand le pain était prêt,
  • twittervision qui donne une vision globale des tweets locaux en temps réél,
  • des apps sur iPhone tels que Twittori localisant les tweets en présentant une vue cartographique locale de l'endroit de son choix .Dans la même veine, Brighkite permet de géolocaliser photos, microblogging en temps rééls mais aussi ceux postés ultérieurement par d'autres (ses amis, des anonymes, ...) , une sorte d'historisation des présences et publications des visiteurs du lieu.




Avec Twitteraround on passe à un cran supérieur dans l'exploitation servicielle de l' hyperlocal, grâce à la réalité augmentée mobile.
  • L'appli affiche la vue des tweets en situation de mobilité, c'est à dire in situ, là où je suis, à la fois en temps réél et mais aussi "en historisation", permettant de voir les traces déposées par les gens là où je suis ( un avis, un commentaire, un tweet, un lien, une photo, une vidéo, une humeur sur un lieu).
  • L'innovation avec Twitteraround réside dans le fait qu'elle tient compte du lieu physique où je suis réellement. Un peu comme si le lieu courant que je suis en train de visiter était la page web courante que je suis en train de consulter, sauf que le navigateur n'est pas un navigateur web mais une appli sur mobile de nouvelle génération, sauf que je ne suis pas à distance mais bien in situ. Le lieu s'éditorialise, s'augmente de ces contenus déposés par les gens (ce lieu devenant un hyperlieu) .

L'hyperlocal a donc pour corolaire l'éditorialisation de la ville et qui plus est,
une éditorialisation participative, le web 2.0 étant passé par là, bien ancré dans les usages digitaux.
  • Ainsi, ces applis associant appareil mobile + réalité augmentée mobile + usages de publication et conversation, font entrer la mobilité un peu plus encore dans l'ère de l'ubimédia, la carte fusionnant avec le territoire. En effet, ce territoire ne devenant plus un "simple" lieu qu'on visite ou habite mais devient un lieu de publication et partage. Le lieu réel est augmenté numériquement, aisément accessible, à la fois in situ (là où je suis) et partout où je vais, où je vais aller, où j'ai été.
  • Mieux encore, ces écosystèmes et infosphères rattachés à tel lieu pourront être hyperliés à d'autres lieux, reliant les écosystèmes hyperlocaux entre eux . Pour reprendre l'analogie avec la page hypertexte, si on peut parler de page courante et pages hyperliées à celles-ci, on pourra parler d'un lieu courant hyperlié à d'autres lieux. Et in fine, s'ouvre la perspective d'un réél cartographié à la fois hyperpersonalisable, partageable et affinitaire puisque fonction des lieux, des trajets et activités digitales de chacune des personnes ( du moins celles portant les attributs de l'homo mobilis).


Pour aller plus loin :
A lire cette interview de Joel de Rosnay concernant sa vision prospective d'environnenement cliquable et favoris physiques que l'application Sekai Camera ( video ci-dessous ) est venue confirmée (second prix de la meilleure innovation sur Internet « Net Explorateur ( février 2009).







Une plus récente application confirme la tendance, Layar tournant sous android, permet de visualiser les offres immobilières proches de l'utilisateur.






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