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"Le web est mort ? Longue vie à... l'interactivité" (CQFD)



Une petite prise de recul concernant la déclaration cette été de Chris Anderson dans Wired  enterrant le web "pour souhaiter longue vie à l'Internet". Cette déclaration a fait débat et c'était un régal car il touchait à l'ADN du digital qui est à mon sens l'interactivité.


Pour résumer, Chris Anderson s'appuie sur la journée type d'un geek qui se déroule sur internet  mais pas sur le web, c'est-à-dire passant d'un device d'interaction à l'autre selon les contextes d'usage qu'il rencontre. "C'est l'écran qui vient à moi et non plus moi qui vient à l'écran" , le device navigateur web s'effaçant au profit d'autres  formes  d'interface ". Ce constat est évident aujourd'hui, bien qu’ insuffisamment démocratisé dans les usages (en tous les cas en France).
Puis, Chris Anderson appuie son discours sur le volume en pourcentage des différents formats de contenus diffusés sur internet, montrant que le web content est en proportion clairement moindre que les autres .Et c'est là que la polémique a enflé comme quoi le web continue à progresser en parallèle. 


Et après ? Cette déclaration et le débat qui s'en est suivi dans la sphère des passionnés du digital  est moins de prendre acte d' une petite mort du web que  de souligner la métamorphose de l'internet où il convient de déplacer le scope d'analyse non pas sur le contenu,  la techno et les formats mais sur les usages et les nouveaux cadre d'interactivité qui en découlent ... 
Le web est mort dans le sens où il n'est plus l'interface exclusive de l'interactivité. L'internet est partout prenant toutes les formes de l'interactivité en fonction des contextes d' utilisation et d' usage.
Le web n'est qu'une manière d'utiliser internet.  Nous sommes entré dans l'ère ubimédia. On cumule en terme d'usage l' Internet web où le contenu est roi (ubiquité des contenus + navigateur) , l'internet web 2.0 où la conversation est reine (ubiquité sociale + widgetisation) , pour s'ouvrir à l'internet IRL (dont l'internet mobile est le première étape), ce que je qualifie d' " Internet Context friendly » ( ubiquité de l'interactivité).


Aussi, je m'appuie sur ce paradigme de l' Internet Context Friendly délivrant des services personnalisés et propices à la situation, via ce qu’on pourrait nommer un cloud serviciel , et mettant en scènes toutes formes de l’interactivité adaptées aux contextes d'usage.  


Et l' Internet Context friendly tient compte du contexte sous 4 angles :
1. capacité à adopter un mode d'interactivité  (devices) adapté au contexte ( là où je suis) : continuité des écrans; "c'est l'écran qui vient à moi et non plus je viens à l'écran". L'écran est protéiforme, l'interactivité se joue multiforme : elle  peut s'incarner dans un ecosystème d'objets intelligents, en machine,  en capteurs, déclencheurs, voire en espace ( hyper-lieux) et bien sur en utilisateur media-medium...
2. capacité à délivrer un service ou du contenu contextualisé en temps réel : enjeux de l'hyperlocal, du marketing in situ et du l-commerce et LBS, des modalités de couvertures réseaux.
3. à délivrer un service ou du contenu à distance : le web classique , social et temps réel  ( 1.0 et 2.0) accessible de partout en connexion continue
4. et tout celà de manière hyper-personnalisée.






ps : je sais , je fini par me répéter mais c'est plus fort que moi ...

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